LES MARDIS DE DIODIO : LE FONCIER DE DIOURBEL

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Le foncier de Diourbel commune déjà très limité s'est sérieusement rétréci avec la poussée démographique locale d'une part et l'exode rural d'autre part de par leur exigence d'habitation au détriment des terres d'agriculture, de pâturage et d'éventuelles infrastructures nouvelles.

Le Lycée Scientifique d'Excellence est déjà dans la commune de Patar. Idem pour une partie de la faculté de l'université Ibrahima Niass dans la commune de Tocky. La faculté de médecine de l'université Alioune Diop de Bambey cherche des locaux.

Le président du conseil départemental a fait un plaidoyer pertinent, émouvant voire pathétique pour la construction d’un nouveau lycée vu les effectifs pléthoriques dans les classes.

. Le mauvais exemple de la délocalisation de l'usine de la SEIB dans la commune de Ngohé doit être évité. Il s'y ajoute la volonté de certaines des communes limitrophes de l'arrondissement de Ndoulo qui refusent toute extension de la ville par le lotissement des aires frontalières. Elles se barricadent alors qu'elles participent à la raréfaction des terres et fréquentent les structures de la capitale.

Diourbel va vers l'étouffement. La prospective voudrait que le Conseil Départemental en relation avec le Préfet initie des concertations entre toutes les communes du département, l'ARD et la société civile en présence de la presse afin de dégager des pistes de consensus forts sur l'avenir du foncier de Diourbel à moyen / long terme.

Diourbel fait certes face à d'énormes défis mais aucun défi n'est hors de la portée de l'intelligence et de la volonté de l'homme .

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