À quelques kilomètres seulement de Diourbel, la commune de Patar vit une situation alarmante : voilà quatre jours que l’eau ne coule plus des robinets. Une pénurie qui pousse les habitants à renouer avec des pratiques d’un autre temps, comme en témoigne Ngor Faye, coordonnateur communal de Pastef.
« Les robinets sont abandonnés. Les populations, dès 5 heures du matin jusqu’à 20 heures, puisent de l’eau dans les puits pour survivre », déplore-t-il, dénonçant un retour forcé à des méthodes précaires.
Mais pour M. Faye, l’eau n’est que l’arbre qui cache une forêt de négligences. Il accuse le maire de Patar de privilégier les apparitions politiques aux actions concrètes : « Il est plus présent dans les cérémonies et les parrainages que dans la résolution des problèmes essentiels. L’électricité dans certains villages, l’accompagnement des jeunes… rien ne marche. »
Face à cette crise, l’appel est lancé : il est temps de passer des discours aux actes. Les citoyens de Patar attendent des solutions durables, pas des promesses électorales.
baoltimesnews : Thom D
